Série séries 2013 : Gros plan sur « Clan » (Belgique)

Note de l'auteur

Les femmes de « Clan », unies pour le meilleur et le pire.

Le plat pays aussi a son lot de ménagères désespérées. Et quand la situation devient vraiment intenable, elles n’hésitent pas à employer les grands moyens pour préserver les liens du sang. Entre la comédie de moeurs et l’intrigue policière, cette curiosité surprend.

La série, côté histoire

Les soeurs Goethals forment une famille unie. Très unie. A la mort du mari de l’une d’elles, les cinq blondes font bloc. Et elles restent encore plus groupées lorsque les deux agents d’une compagnie d’assurance au bord de la faillite lancent une enquête approfondie pour savoir si le beauf (vraiment très beauf) est bel et bien décédé de mort naturelle.

La série, côté coulisse

Proposée sur la chaîne VTM, la série créée par Malin-Sarah Gozin (et coécrite par Bert Van Dael et Gozin) compte dix épisodes diffusés entre septembre et novembre 2012.

Les filles Goethals… et Jean-Connard.

Ce que l’on a retenu de la projection

1. On sait ce que Marc Cherry fera après avoir planté Devious Maids. Bien que différente de Desperate Housewives, Clan rappelle souvent l’ex-série phare de ABC. Surtout dans sa capacité à rassembler des personnages féminins en proie au doute et reliés à un mystère. Le premier épisode pose en tout cas efficacement la situation.

2. Un défunt pas franchement regretté. Ah, Jean-Claude… le moins que l’on puisse dire, c’est que les scénaristes n’y vont pas avec le dos de la cuillère au moment de décrire le mort et ses multiples travers. Tant mieux : l’évocation de celui qu’une de ses belle-soeurs appelle affectueusement « Jean-Connard »  est assez jouissive. Et ça donne du coffre au récit.

3. Les flashback sont bien utilisés. Avec ce genre de procédés, on sait que l’on finit souvent par être déçu. Sera-ce le cas, ici aussi ? Difficile à dire… force est de constater en tout cas que, dans le premier épisode, les retours dans le passé nourrissent la dynamique du récit. Rien que pour ça, on a envie de voir où tout cela nous mène.