Série Séries 2013 : Gros plan sur Moone Boy (Irlande)

Série Séries 2013 : Gros plan sur Moone Boy (Irlande)

Note de l'auteur

Chris O’Dowd et David Rawle, le duo au centre de Moone Boy.

Tendre chronique de l’enfance imaginée par Chris O’Dowd, la série qui revisite l’Irlande des années 80 a beaucoup de coeur. Et elle est très inventive. Une très jolie petite comédie.

La série, côté histoire

Martin Moone est un garçon d’à peine 11 ans, très imaginatif et plutôt doué pour le dessin. Dernier né d’une famille nombreuse (et seul garçon), il est un peu à l’écart mais heureux. Tout ça, c’est grâce à Sean. Un grand dadais, qui lui murmure le plus souvent de bons conseils… qu’il ne suit pas vraiment ou pas très souvent ! Ce duo inséparable va essayer de se faire sa petite place dans la petite ville irlandaise de Boyle.

La série, côté coulisses

Diffusée sur Sky Arts, la série a été créée par Chris O’Dowd (vu dans The IT Crowd ou encore Girls) et Nick Murphy. La saison 1 compte six épisodes, une deuxième a été commandée.

Ce que l’on a retenu de la projection

1. Que la série mérite les louanges qu’on lui fait. Rythmée, à la fois drôle, mordante et pleine de tendresse, Moone Boy est une chronique qui a du cœur. Le premier épisode, vraiment réussi, pose un univers graphique malin (avec des dessins d’enfants) avec une voix off très dynamique. Le deuxième épisode, diffusé lors de la projection, est un peu moins bien maîtrisé mais reste agréable.

2. Que Moone Boy, c’est vraiment la série de Chris O’Dowd. Invité dans le cadre de l’étude de cas modérée par Hervé Hadmar, Declan Lowney, réalisateur des épisodes de la saison 1 (et ex-réalisateur de Father Ted), l’a confirmé : l’acteur qui incarne Sean, par ailleurs cocréateur et scénariste, a une vision très claire de sa série. À tel point qu’il devrait prochainement passer de l’autre côté de la caméra pour réaliser des épisodes.

3. Que David Rawle est un garçon étonnant. L’interprète du jeune Martin habite complètement son rôle… et ça se voit. Declan Lowney a expliqué qu’au moment du casting, O’Dowd voulait vraiment un acteur  inconnu du grand public. Le pari est réussi.

4. Que l’évocation des années 80 est aussi très chouette. Une bonne bande originale, une production design au diapason (avec un gros travail dans le choix des décors)… Si Moone Boy est une évocation réussie de toute une période, c’est aussi parce que la série combine tout un tas de détails pour retranscrire une atmosphère évanouie. C’est du beau boulot.

(La série mérite en fait 3,5 mars sur 5)
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