On a lu… Attack on Avengers (de Hajime Isayama et Gerardo Sandoval)

Note de l'auteur

Semaine Marvel oblige, aujourd’hui on s’intéresse à l’étrange idée de cross-over entre l’univers de l’éditeur des Avengers et le titre à succès de Hajime Isayama, L’attaque des Titans. Huit malheureuses pages, c’est bien peu et ça confirme bien les a priori qu’on pouvait avoir, le titre tenant plus de l’opération de com’ qu’autre chose!

Publié dans les pages du magazine japonais Brutus, Attack on Avengers se veut être un «What if…» basique réunissant deux univers fort différents et éloignés l’un de l’autre. A l’écriture, on retrouve le mangaka d’origine, puisque c’est Hajime Isayama qui s’en occupe et aux dessins, on découvre Gerardo Sandoval. Le projet bien que surprenant et un temps soit peu opportuniste avait malgré tout de quoi intriguer. Encore aurait-il fallu avoir un peu plus de huit pages pour qu’un semblant de quelque chose puisse faire son effet. Il ne faut pas attendre autre chose que du fan-service de bas-étage qui ne parvient pas à susciter un quelconque sursaut.

 
Ici, il ne s’agit pas d’intégrer l’esprit, ni même l’univers du titre de Isayama. Il s’agit de promouvoir les deux super-teams du MCU, Avengers et Guardians of the Galaxy qui se voient offrir la dernière case de la dernière page, histoire d’en placer un max. On les retrouve donc au milieu de Manhattan face à certains des emblématiques Titans de la série. Comme d’habitude dans les comics Marvel, Spidey frime et blague tout en se battant et Hulk Smash. Le seul petit hic, c’est que ça aurait pu être un cross-over avec les crevettes géantes de Pacific Rim, avec Godzilla, Gamera et leurs potes ou encore avec le Marshmallow Man de Ghostbusters et Géant Vert, ça aurait été la même chose. A ce compte-là, on annonce pas un cross-over si c’est juste pour balancer huit pauvres pages qui ne servent à rien si ce n’est tenter d’engranger quelques dollars supplémentaires.

Encore une fois, on avait pas grand chose à attendre mais le résultat aurait pu être juste fun. Ici, on arrive à la fin avant même d’avoir commencé et on sort négligemment un: «Ouais…» puis on l’oublie dans les 5 secondes qui suivent. La seule satisfaction est de ne pas avoir perdu votre temps… Bon allez, ok, entre 30 et 40 secondes…