
Sur Reddit, Gareth Edwards évoque la fabrication de Rogue One
Dans le cadre de la rubrique AMA (Ask Me Anything) du forum Reddit, Gareth Edwards est revenu sur plusieurs aspects de la fabrication de Rogue One. Repérés par Collider, certains des meilleurs passages ont été traduits par nos soins.
Le cinéaste britannique n’a pas hésité à se prendre au jeu des questions-réponses avec les internautes. Face aux interrogations plus ou moins sérieuses, Edwards a notamment confié qu’il préférerait affronter un Godzilla de la taille de Dark Vador (plutôt que l’inverse), qu’un texte défilant avait bien été écrit par Gary Whitta et que son caméo préféré était le sien. Extraits choisis.
Les leçons tirés de Godzilla
Il y en a beaucoup. Visuellement, je voulais une équipe artistique qui soit présente d’un bout à l’autre de la création du film. Typiquement, sur un gros film, les artistes travaillent seulement pendant la phase d’écriture du script, mais on se retrouve toujours à ajuster ou améliorer le tout, donc avoir les concepteurs et les artistes pour travailler, retravailler et sans cesse peaufiner les détails jusqu’au dernier mois du processus est quelque chose que l’on n’avait pas pu trop expérimenter sur Godzilla.
La pression ressentie
Le plus difficile était d’envisager ce que le film allait être. L’idée initiale était de faire, en quelque sorte, un film de braquage. Mais pour moi on ne peut pas cantonner Star Wars à un seul genre, c’est un tas de genres imbriqués les uns dans les autres, tels que le conte de fées, le film de guerre, le western, le film de samouraï, l’épopée biblique, etc. Bien que notre histoire n’allât pas impliquer la famille Skywalker, il était important pour moi d’y inclure tous les ingrédients émotionnels et mythiques de la saga… Bon dieu, cette réponse est trop longue (sic).
Tournages additionnels et montage final
Beaucoup de plans géniaux ont été capturés durant le tournage, certains d’entre eux étaient spécifiquement pensés pour une séquence, d’autres relevaient plus de l’opportunisme. Le marketing finit par tomber amoureux d’éléments qui peuvent s’évaporer pendant la phase de postproduction, et il permet aussi d’aider à en renforcer d’autres. Je suis juste heureux que ces plans aient été exposés d’une manière ou d’une autre.
Ce qui l’a inspiré à devenir cinéaste
J’ai vu Star Wars et me suis rendu compte que tout ceci était un mensonge appelé cinéma… j’en ai conclu que la seconde meilleure option qui s’offrait à moi dans la vie était de devenir un menteur et de faire des films… Ensuite, on en apprend plus sur ce boulot qu’on appelle la réalisation, principalement grâce aux succès de Steven Spielberg. Donc vous pouvez blâmer tous ces films de la fin des années 70 au début des années 80 pour m’avoir poussé à rejoindre cette folle industrie.
Son état d’esprit au moment de diriger Dark Vador
On devient assez nerveux. Bien que l’on sache qu’il s’agit d’un acteur à l’intérieur, une fois qu’il enfile le casque, c’est VADOR ! Et aussi bizarre que cela puisse paraître, c’est très difficile de lui dire quoi faire, car personne ne dicte quoi que ce soit à VADOR. Donc on comprend qu’il faut parler à l’acteur en amont et tout préparer avant qu’il mette le casque, car une fois qu’il est dans le personnage, Vador est aux commandes et si vous foirez le plan, il ne fera pas preuve d’indulgence.
Source : Collider