The Good Wife 5×01, grand retour pour une grande série

The Good Wife 5×01, grand retour pour une grande série

Note de l'auteur

Quel retour, mes amis ! S’il est impossible de savoir à l’avance si la saison 5 de The Good Wife sera une réussite ou une déception, il y a au moins une certitude : ce premier épisode était formidable. Brillant, fin, nerveux, drôle… toutes les qualités de The Good Wife résumées en un seul épisode.

Alicia vient d’accepter l’offre de Cary Agos d’aller monter son propre cabinet d’avocat. A une condition : attendre une semaine, vu qu’elle doit travailler sur un cas d’un condamné à mort. Eddie a été condamné à mort après avoir assassiné deux adolescentes. Il prétend être innocent. Le jour de son exécution, quelque chose va mal. Son intraveineuse lui fait pisser le sang. On interrompt l’exécution. L’occasion est trop belle, Diane et Alicia en profitent pour obtenir un délai : ça fait plus de 2 heures qu’ils s’acharnent sur lui, ça n’est plus une exécution, c’est de la torture.

L’affaire est relancée, on cherche de nouvelles preuves, on remonte l’histoire (qui date de dix ans). C’est bien là le seul bémol au concert de louanges : tant semble découvert dans ce laps de temps. Pourquoi ne rien avoir vu avant ? Pourquoi ces preuves aujourd’hui et pas plus tôt (oui, l’épisode aurait perdu en nervosité, c’est certain) ? Rien n’affirme que ces découvertes sont faites à cause d’un élément déclencheur. Sorti de ce détail, l’investigation est intense, permet aux avocats de Lockhart/ Gardner de s’incruster dans un autre procès pour faire gagner du temps à leur client, de se retrouver face à un juge joué par Jeffrey Tambor…

Pendant ce temps, Alicia est face à un vrai dilemme. Si elle a accepté de suivre Cary après avoir été déçu des machinations à Lockhart / Gardner, elle vit très mal le fait de devoir mentir à Will. Et les circonstances font qu’elle doit lui mentir en face. Facile d’imaginer ce que ça va entraîner en terme de déception et de trahison. Un bon terreau pour la suite de cette saison 5.

Dans le « en attendant », j’avais souligné le fait qu’en embauchant Melissa George pour jouer la conseillère en éthique de Peter Florrick, on risquait le fait divers. C’était immanquable. Les scénaristes l’ont évidemment intégré dans l’histoire. Ce qui est le plus surprenant, c’est la rapidité avec laquelle ils traitent l’affaire. Rien ne s’installe, rien n’a le temps de se gangréner. Eli voit le problème tout de suite, et il est réglé (du moins il semble réglé, rien n’ets moins sûr) à la fin de l’épisode. Qu’Eli ne se rende pas compte du potentiel « problème » de la situation n’aurait pas été cohérent. Pas impossible que George revienne au centre des débats.

« Tu me dis la vérité, hein, Alicia ? Hein ? »

Autre cas de casting assimilé par les auteurs de la série : Makenzie Vega n’a plus trop le physique d’une enfant (l’actrice a 19 ans, et le personnage est censé ne pas encore avoir 16 ans…). Ils ont donc intégré son évolution physique à la série, la présentant dorénavant comme le centre d’intérêt de l’attention masculine chez les jeunes hommes. Et plus précisément d’un site qui recense les plus belles filles d’hommes politiques. Papa Florrick est gouverneur, et le reste de la famille va goûter à la surmédiatisation, peut être encore plus qu’avant.

Et il y a David Lee. Quelle type horrible. Quelle ordure… Quel bonheur. Le débectant et délectable David Lee est celui qui fait gonfler la rumeur du départ des quatrième année. Et qui met Alicia dans l’embarras. Il est aussi celui qui fait le plus rire dans cet épisode, quand il se trouve à interagir avec une employée en télé-travail, représentée dans les bureaux par un écran monté sur une tige vissée sur un appareil téléguidé.

Et la musique… toujours très présente dans la série, la musique originale semble monter en gamme cette année, proposer plus de puissance. La façon dont elle souligne l’action emporte complètement le téléspectateur. C’est à la fois dynamique et épique.

Les sensations ressenties devant The Good Wife rappellent celles ressenties devant un épisode d’Urgences. On est embarqué dans un tourbillon, où les moments d’action se s’enchaînent à des moments émotionnels forts (le drame, la comédie). Le tout sans temps mort. A l’arrivée du générique de fin, l’apaisement… et l’envie de replonger, le plus vite possible.

The Good Wife est une grande série. Ce fut un grand épisode.

THE GOOD WIFE (CBS), Saison 5, Episode 1

Ecrit par Michelle et Robert King

Réalisé par Robert King

Avec : Julianna Margulies (Alicia Florrick), Josh Charles (Will Gardner), Archie Panjabi (Kalinda Sharma), Christine Baranski (Diane Lockhart), Matt Czuchry (Cary Agos), Alan Cumming (Eli Gold), Graham Phillips (Zach Florrick), Makenzie Vega (Grace Florrick), Zach Grenier (David Lee), Melissa George (Marilyn), Jeffrey Tambor (Juge Kluger), Malick Yoba (Eddie)

Une petite promo de la saison 5 pour finir :

Crédit photos :  Photos de David Giesbrecht – © CBS Broadcasting Inc. Tous droits réservés.

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