
The Ward de John Carpenter : une belle surprise au Pifff
Très belle initiative des organisateurs du Paris International Fantastic Film festival : la projection, hier soir en avant première française (et en VO avec sous-titres !), de The Ward, dernier film de John Carpenter, qui n’aura hélas pas les honneurs d’une sortie salles dans l’Hexagone. Résultat des courses : pas si mal !
Il fallait être motivé, hier soir, pour assister à la projection de The Ward, sélectionné hors compétition à cette 1ère édition du Paris International Fantastic Film Festival (PIFFF). Dans la froidure et la promiscuité avec une file d’attente voisine démesurée pour Intouchables, les fans de Big John avaient répondu massivement présent pour découvrir son 18e long métrage ciné, malgré sa réputation peu flatteuse. Avant le film, un tout petit mot sur le Pifff : en dépit de quelques bugs reportés concernant le déroulement des projections, il semble clairement que cette première édition, initiée par toute l’équipe du mensuel Mad Movies (ERRATUM : Mad Movies n’est en fait que partenaire du Pifff, dont la création et l’organisation sont dûes à l’association « Paris Ciné Fantastique », montée pour l’occasion. L’association a été co-créée par Gérard Cohen, éditeur de Mad Movies, Fausto Fasulo, red chef de Mad Movies, et Cyril Despontin), soit un beau succès public. La foule compacte qui s’est pressée, hier soir, dans la circulaire salle 3 des sous-sols du Gaumont Opera tendait à le prouver. Ce premier jet essuie sûrement les plâtres, mais il n’est pas loin de renouer avec l’esprit (revendiqué) du défunt et mythique Festival du film fantastique du Rex (organisé à l’époque d’ailleurs par le concurrent L’Ecran Fantastique…). Touchons du bois pour que le Pifff repointe le bout du nez en 2012 !
En raison de son organisation lamentable et d’un surcroit de piges au dernier moment, votre serviteur n’aura pu hélas couvrir ce festival comme il l’aurait souhaité et il a bien les boules ! Une fois les festivités closes, ce dimanche soir, je tenterai malgré tout de tirer un bilan plus général de cette 1ère édition avec ses organisateurs. Et The Ward dans tout ça ? C’est peu dire que les échos laissaient craindre le pire de cette histoire de fantôme harcelant une poignée de jeunes filles enfermées dans un asile psychiatrique… Un univers de la dérive mentale déjà abordé par Carpenter dans L’Antre de la folie, dont certains plans de The Ward évoquent d’ailleurs le souvenir. A l’arrivée, le dernier Carpenter n’est certes pas le haut du panier de sa filmographie, loin s’en faut, mais il n’a rien non plus de la purge dénoncée par certains procureurs. Big John en a encore dans le moteur et notamment, malgré un scénario peu palpitant et un twist final relativement prévisible, garde sa capacité à injecter sur la longueur le délicieux poison de la peur chez les spectateurs. Mes voisins de fauteuil ont bien fait deux ou trois bonds marsupilamiesques pendant le film et l’élégance de certains mouvements de steady rappellent les meilleurs heures du maître. Ca m’a suffit ! Et même avec The Ward, voir un Carpenter sur grand écran, dans une salle de cinéma remplie de fans fervents, est une expérience dont la saveur n’a pas de prix.
Alors certes, même si le script brasse un paquet de clichés du « mental flick », avec notamment l’inévitable infirmière en chef acariâtre de service et même si The Ward paraît bien daté dans sa confection, il mérite tout notre respect, voire notre affection. Ne serait ce que pour le climat évoqué plus haut, la beauté de son générique d’ouverture et ce côté « old school » indéfectible à tous les Carpenter, The Ward donne envie de croire que son auteur bouge encore. J’ajoute un casting plutôt convaincant : Amber Heard, Mamie Gummer (la fifille à Meryl Streep, si !) et surtout Jared Harris dans le rôle du Dr Stringer. Les fans de Mad Men connaissent bien l’acteur, qui incarne à la perfection l’attachant/énervant Lane Pryce dans la série.
Au générique de fin, des applaudissements nourris dans la salle et le cri du cœur d’un spectateur (« Sortez le en salles, bordel !!! ») m’ont rappelé à quel point je chérissais John Carpenter, malgré la raréfaction de son talent, et à quel point j’adorais partager cette passion. Il a été le héros de mon adolescence, littéralement. Ses films ont été pour moi des phares importants dans les moments de solitude, ils ont déchaîné ma cinéphilie, procuré d’intenses moments de bonheur et même, parfois, donné le sentiment d’être membre de quelque réjouissante confrérie secrète dans un pays méprisant généralement le cinéma fantastique. Je conserve religieusement une photo, datée de 1988, de moi-même tenant fièrement ma carte du John Carpenter Fan Club, cliché que j’avais fait dédicacer par Big John lorsque j’eus la chance de l’interviewer en 1995 pour L’Antre de la folie. Je garde tout aussi pieusement le « cahier de textes » de mon année de 1ère au lycée, à la couverture griffonnée d’un énorme « Carpenter » et truffé de cartes postales à l’effigie de ses films, collés sur les pages intérieures. Roy Scheider était mon héros acteur, John Carpenter mon héros réalisateur.
Hier soir, je me suis rappelé le plaisir passé de revendiquer crânement les mérites de New York 1997, Assaut, The Thing, et autres Les aventures de Jack Burton à une époque, les années 80, où la presse intello crachait généreusement sur ces classiques, quand d’ailleurs elle daignait en parler… Une ère bien lointaine ! J’ai aimé le cinéma grâce à John Carpenter (et Starfix bien sûr…) et si je retrouve ne serait ce que très partiellement sa magie d’antan dans un film, alors ce film je me dois de défendre. Je ne crie certainement pas à la réussite intégrale pour The Ward, mais c’est incontestable : j’y entrevois encore un peu de l’ADN du classicisme fantastique commun aux grands titres de Carpenter. Il est donc permis de rêver pour le prochain, qui sait ! Chouette soirée, chouette festival et un grand merci à Nathalie Iund et Blanche-Aurore Duault, de l’agence Miam, chargée des RP de l’événement. Leur patience et leur gentillesse sont des denrées bien rares qui devraient inspirer un paquet d’autres professionnels de la profession.
Finalement, il s’agit là d’une vraie (et belle) déclaration d’amour envers un cinéaste, plus qu’envers ce nouveau film. Je ne partage évidemment pas ton avis sur le film (quant à celui sur le réalisateur, oui, totalement) car je n’ai jamais ressenti « délicieux poison de la peur », hélas. La faute à un procédé de mise en scène de terreur tellement vu et rabâché depuis chez tant de mauvais faiseurs (le recours aux jump/fake scares) qu’il en est trop prévisible. De Carpenter, j’attendais plus d’audace dans la gestion de la tension. Sauf que tout au long, j’ai subi un film de couloirs, certes léché, certes bien fréquentés, mais insultant envers le génie det homme. Je n’attendais pas un produit qui ressemble à n’importe quel dtv tourné par un réalisateur « yes man ». Autant s’il avait été tourné par un de ces yes men, j’aurais été moins dur, j’aurais loué les efforts etc. Mais vu le nom du réalisateur, je vois plus là une très mauvaise plaisanterie.
Ce qui ne m’empêchera pas de voir son prochain film et de l’acheter (comme je l’ai fait pour The ward, le film étant sorti en dvd/br depuis tellement longtemps que je n’ai pas pu attendre la « distribution » française).
Pas vraiment d’accord avec cette analyse , certes l’intrigue est cousue de fil blanc, mais c’est très loin des films de commandes qu’on peut voir aujourd’hui sur nos écrans et qui sont pour la plupart de vraies purges. il a son propre cachet et le travail de l’image ainsi que la direction d’acteur sont très réussis.
Un petit coup de cœur aussi pour Amber Heard qui arrive malgré des choix de films pas vraiment évident (je pense à hell driver qui pour le coup est une vraie daube)à éviter le cliché bimbo blondasse fadasse. je l’avais trouvée envoutante dans « tous les garçons aiment mandy lane » , a suivre donc …
N’ayant pas eu la chance de voir The Ward (le bonheur de vivre en province !), je me pose une question : pour quelle putain de raison un film de Big John n’a-t-il pas droit à une sortie en salle en France ?
S’il y a une raison à cette non-distribution, il faut qu’on m’explique.
Une seule raison : le distributeur (Metropolitan) estime, et on ne peut pas lui en vouloir pour ça forcément, qu’il est plus rentable de sortir le film en DVD que de le sortir en salles, où le dispositif est beaucoup plus coûteux (location des salles, tirage des copies, affichage etc…). Les films de Carpenter, en tout cas les derniers, n’ont jamais été de gros cartons au ciné chez nous donc, en ces temps de compression des dépenses sur tous les postes et dans tous les secteurs, une sortie DTV a été privilégiée. Je suppose que c’est ça en tout cas.
Dommage. Je vais donc attendre le Direct-To-Video avec impatience 🙂
Belle déclaration d’amour 😉 Le film a il est vrai peu de retours positifs même chez les fans de Carpenter. Même si les raisons sont logiques en ce moment, il est dommage de voir un réalisateur culte comme Carpenter relégué à une sortie direct en DVD :/
superbe post et comme le dit EVILASH YMETRIE très jolie déclaration d’amour envers Carpenter. J’adore sieur Plissken quand tu te laisses aller à cette jolie nostalgie et à ce quasi lyrisme;-)!et nostalgique ne veut pas dire passéiste! Gagner aux Golden Blogs n’était pas un hasard ça c’est sûr;-)
J’adore ta mauvaise foi qui ressemble à la mienne lorsqu’il s’agit de John. Bon, c’est pas génial, mais c’est John meeerde !
D’autant que ayant vu The Ward au même moment que Sucker Punch, il faut tout de même convenir que pour un sujet quasi identique, le père Carpenter montre plus d’efficacité que l’autre tâcheron de Snyder, et pour un budget nettement moindre.
Alors oui, c’est pas son meilleur film, mais faut-il qu’un réalisateur fasse à chaque fois son meilleur film ? Et s’il faisait seulement un film, moi ça me suffit et je ne suis pas tout seul apparemment.
Pourquoi pas..du coup c’est pour bientôt dans nos salles ou nos lucarnes ?
Merci de corriger le « en dépit de quelques bugs reportés concernant le déroulement des projections, » vu que sur 16 projection il n’y a eu de problème que sur une (Violent Kind) et qui au final a quand même eu lieu.
Sur internet on peut très vite raconter n’importe quoi.
J’ajoute au passage qu’aux spectateurs ayant subi les problèmes de projection de « The Violent Kind » ont été proposées des invitations Gaumont, en témoignage de nos sincères excuses.
Je corrige également une autre erreur :
« cette première édition, initiée par toute l’équipe du mensuel Mad Movies ».
Non, pas du tout.
Mad Movies est partenaire du PIFFF (avec bcp d’autres partenaires), mais c’est l’association « PARIS CINE FANTASTIQUE », créée pour l’occasion, qui a mis sur pied ce festival.
Cette association a été créée par Gérard COHEN (patron de Mad Movies), Fausto FASULO (Rédac chef de Mad Movies), et Cyril DESPONTIN (qui organise notamment Hallucinations collectives à LYON) comme une entité séparée de Mad Movies.
A l’exception d’Erwan CHAFFIOT qui a sélectionné (avec talent d’ailleurs) les courts métrages français, l’équipe rédactionnelle de Mad Movies n’a pas participé à ce festival, et ce n’est pas le festival « Mad Movies ».
Sur la quinzaine de personnes (plus nos bénévoles) ayant participé à l’organisation de ce festival, il se trouve que 3 d’entre elles bossent le reste de l’année à Mad, et voilà qu’on entend et qu’on lit des erreurs, d’autant plus agaçantes qu’elles sont affirmées avec l’aplomb de la vérité.
Bon, c’était la première édition, on vous pardonne :=)
Alors, dans l’ordre :
– @Cyril: par « bugs », hormis The Violent Kind auquel je pensais (et qui en est un beau, de bug, pour le coup), j’entends par là AUSSI des retards significatifs concernant les horaires de projection. Je n’ai pas regardé l’heure au moment où le film a démarré, mais je sais juste que The Ward, pour ne citer que lui, n’a certainement pas commencé à l’heure dite (19h45) puisqu’à l’heure dite, j’étais encore dans la rue Meyerbeer en train de faire la queue. On m’a reporté aussi un bon retard pour la projection de The Dead, toujours samedi, mais cependant pour une bonne raison (si mes souvenirs sont bons), à savoir un débat avec les réalisateurs qui aurait un peu débordé pour la projection précédente. Il y a donc eu des retards, et meme mineurs, ce sont bien des bugs et je n’ai pas dit autre chose. On peut maintenant s’amuser à faire la compta des retards si vous le souhaitez. Ca ne change rien à tout le bien que je pense de cette manifestation et du travail des gens qui en sont responsables, mais comme je ne suis pas votre agent de communication je m’octroie encore la liberté de dire aussi les petites choses qui fâchent, fussent-elles vénielles.
– @Stephane : MILLE EXCUSES concernant l’attribution à Mad Movies de « l’organisation » du PIFFF, je me suis en effet aperçu de l’inexactitude de mon information hier soir et votre message précède ma correction. A ma décharge, mon petit article portait surtout sur Carpenter et The Ward, et de surcroit écrit sur un blog pour lequel je poste à titre gracieux : n’ayant pas forcément aussi rigoureusement « enquêté » sur la chaîne exacte des responsables du PIFFF que je ne l’aurais fait pour un article de presse écrite rémunéré, je m’en suis tenu aux apparences : et les apparences, cher Stéphane, sont que Mad Movies figure partout sur la comm’ officielle de l’événement.
J’ajoute qu’en plus, l’association dont vous me parlez a été CO-CREEE PAR GERARD COHEN (EDITEUR DE MAD MOVIES) et FAUSTO FASULO (RED CHEF DE MAD MOVIES) et que trois rédacteurs de Mad ont participé, comme vous le dites, à l’organisation du PIFFF. Donc, ok, écrire que le PIFFF a été « initié par toute l’équipe de Mad Movies » comme je l’ai fait est effectivement erroné, je vous le concède. Mais l’éditeur de Mad Movies et son red chef étant partie prenant dans votre organisation, pardonnez moi, mais il me semble que ce n’est pas non plus l’erreur du siècle.Cependant, c’est une leçon à retenir pour ma part à l’avenir : toujours mieux vérifier ses infos, même pour un blog !
Tout cela pour conclure que je comprends, Cyril et Stéphane, vos réactions (enfin surtout sur l’attribution de la paternité du Pifff), mais en même temps la tonalité de cet article est quand meme laaaaargement élogieuse pour le PIFFF et ses organisateurs, donc un petit poil de mot gentil à coté de vos réprimandes, ma foi, ce n’eut pas été de refus !
C’est très aimable à vous de me pardonner cependant et j’espère sans rancune, et surtout à l’année prochaine si vous le voulez bien !
Je précise aussi pour venir au secours de ce cher John que des trois séances où je me suis rendu (The Innkeepers, 4:44 et Detention) aucune n’a commencé a l’heure annoncée sur le billet ou sur le site.
Ah mais les retards ça j’en suis conscient (surtout pour Detention ou on a eu à gérer un sacré problème avec le DCP du film) mais au final toutes les projection on eu lieu.
Si je suis intervenu c’est surtout sur les problèmes techniques. Aimer ou pas les films ça c’est le jeu d’un festival donc rien à redire, par contre la technique ça me tient à coeur et laisser croire que le festival à été limite à ce niveau ça me rend un peu amer, surtout vu le travail effectué en coulisse.
Donc des retards ça OK (même si pour The Ward c’était indépendant de notre volonté, mais bon c’est pas le soucis du public) mais des problèmes techniques niet, il y a eu un problème au lancement de Violent Kind, qui a été réparé en moins de 10 minutes, puis au milieu du film car le disque de backup qu’on nous avait fournis avait un bug, c’est ce qu’on appelle la lois des séries et j’en suis le premier dépité.
Mais effectivement tu as été élogieux sur le PIFFF, c’est juste que sur des événements factuels j’essaye d’être vigilant sur ce qui ce dit. Une mauvaise réputation est vite faite si on corrige pas des erreurs sur le web.
Désolé pour avoir signalé ça mais je me devais d’éviter de propager de mauvaise information.
Nous sommes donc d’accord, mais tu noteras juste que pour ma part je n’ai jamais parlé de bugs « technique », juste de bugs concernant « le déroulement des projections ». J’aurais sans doute dû etre plus explicite.
Vi vi mais ne pense surtout pas que je suis agressif dans mes messages hein 🙂
J’essaye juste d’etre sur qu’on ne ternisse pas le travail fait sur le festival. Autant on ne contrôle pas le plaisir que vous allez avoir ou non devant les films. Autant on a vraiment bossé comme des fous pour faire venir des DCP pour chacun des films, de les sous titrer (alors que pour la plupart plus jamais ils ne seront diffusé en France en salle) et vous les offrir dans les meilleures conditions possible.
Et le tout sans subvention et avec 100% de l’équipe bénévole (on a tous un taf à coté)
Donc voila, sujet sensible, réponse sensible 😉
RDV en 2012 j’espère, j’étais super fier de vous entendre applaudir à la projo de The Ward en tout cas.
J’avais prévu de faire un p’tit billet sur mes retours du festival moi aussi… mais quand je vois comment on se fait gronder au moindre écart, j’ai un peu peur ^^’
En réponse à Kasila en dessous
Nan mais arrêtez 🙂
J’ai juste voulu rectifier une information fausse pour éviter de faire une mauvaise réputation injustifiée au PIFFF.
C’est tout, après si vous avez détesté les films du festival je n’y peux rien, mais sur la qualité des projections j’ai quand même mon mots à dire.
Oooon se calme les enfants, fin de la récré ! Tout baigne cher Cyril, et je le répète : vous pouvez être fier du boulot accompli sur ce PIFFF et on va certainement tous s’y retrouver l’année prochaine. Affaire classée !
Rançon du succès oblige, ton blog étant de plus en plus regardé, il te faut t’attendre à des retours de bâtons voir des coups de poing dans le Piffffff…
Mais bon le clan des Rinopuzili te propose une petite protection à la manieuse De Niro dans les affranchis si jamais on te fait des miserere… Ou alors façon puzzle à la tontons…
Merci de ton offre de protection, Consigliere Deprimator, mais la situation est pacifiée. Nous gardons en tête la généreuse proposition du clan Rinopuzili, allez à tutti !
Prego ! Sinon un petit lien nostalgique trouvé dans le fond d’une malle internet du grenier web…
https://s94802126.onlinehome.us/msy/My_Albums_13-16/Pages/15._Polaroids.html
15. Blade Runner Polaroids… Si c’est pas du scoop ça !
hé mais c’est dément ce truc !!!
N’est il pas !?!!!
Camaaaaaaarghhhhhh…
Je me retrouve bien dans cette excellente chronique de The Ward du maître Carpenter. Quel plaisir de le voir sur grand écran, même si ce n’est son meilleur film. Vive Carpenter, vive le PIFFF et vive ce spectateur, à côté de moi, qui criait lors de l’apparition du nom de Carpenter au générique du film.
LE FILM SORTIRA EN DVD EN FEVRIER CHEZ SEVEN7