TOP 25 des films sanglots (mais pas sanglants) part. II

TOP 25 des films sanglots (mais pas sanglants) part. II

Elle a tardé à venir mais la voilà, pour le plus grand plaisir de vos paquets de mouchoirs jetables : la seconde partie du TOP 25 des films sanglots. Je rappelle quelques évidences : il s’agit d’un listing totalement et purement subjectif, parfois lié à une seule scène et pas forcément au film dans son ensemble. D’où la présence d’oeuvres auxquelles on ne pense absolument pas forcément en matière de « films émouvants » : Wall Street, Crocodile Dundee, Panic sur Florida Beach ou encore Rasta Rocket…. Je pense que pour tous ceux là, il va y a avoir du bachage en règle de mes choix mais pas grave ! Je n’ai pas retenu ces films-là par pure provoc’, uniquement parce que tous m’ont, à un moment donné de leur métrage, sincèrement bouleversé. Vos réactions seront amplement appréciées, on les espère aussi nombreuses que sur la première partie. A vos marques… prêts… pleurez !!!

PS : j’ai un peu merdé sur la hiérarchisation par larmichomètre. Considérez que ce Top 25 est un top dans le désordre. Par ailleurs j’avertis d’avance ceux qui n’ont pas vu les films en question : GROS SPOILERS INSIDE !!! Z’êtes prévenus…

RAPPEL : La 1ère partie (TOP 1 à 12/25)

13) Sur la route de Madison, de Clint Eastwood (1995)

Pitch : Le conté de Madison, été 1965. Robert Kincaid est photographe de passage pour le National Geographic. Francesca Johnson est mère de famille et s’emmerde. Leur rencontre mène à une passion de quatre jours qui va bouleverser leur existence.

LA scène : leur parenthèse enchantée est terminée, la famille de Francesca est rentrée au bercail. Robert lui-même va reprendre la route. Francesca peut repartir avec lui si elle le désire. Dilemme. Robert attend Francesca, debout sous la pluie. Elle est assise dans la voiture de son mari, attendant ce dernier. Elle est face à son destin : rejoindre Robert et quitter toutes ses responsabilités ou rester mariée. Le cœur ou la raison…. Au bout de quelques minutes d’un interminable suspense romantique, Francesca tranche. En un regard, Robert a compris. Il remonte dans son pick-up.

Pourquoi on pleure ? La pluie, les larmes, les notes de piano, Robert debout, ruisselant, trouvant la force de sourire à Francesca malgré la veste colossale qu’il vient de se prendre… le désarroi de Francesca, qui va sacrifier le plus grand amour de sa vie à ses engagements familiaux. Eastwood, on l’aime aussi en grand sentimental.

Larmichomètre : 8/10.

14) Elephant Man, de David Lynch (1980)

Pitch : à la fin du XIXe siècle, le destin dramatique de John Merrick, atteint d’une monstrueuse difformité qui lui vaut d’être exhibé dans un cirque. Jusqu’à ce qu’un chirurgien, le Dr Frederick Treves, le prenne sous son aile.

LA scène : bizarrement, pas forcément celle qui donne au film sa réplique la plus célèbre (« Je suis un être humain ! »). Plutôt deux autres, situées dans le dernier quart de l’histoire. Traité jusqu’ici comme un animal par des hommes se comportant eux mêmes en monstres, Merrick retrouve un sentiment de quiétude, enfin, grâce à la bonté de deux éminents citoyens : la comédienne Mrs Kendal (Anne Bancroft, alors épouse de Mel Brooks, producteur exécutif du film) et bien sûr l’ambigu Dr Treves. Après une émouvante standing ovation dans un théâtre, célébrant son courage, Merrick se sent, pour la première fois dans sa vie, considéré comme un humain et pas un phénomène de foire. L’âme en paix, il décide alors de partir comme un homme, en s’endormant allongé, une position qu’il sait lui être fatale.

Pourquoi on pleure : véritable crève-cœur lorsqu’il suit le calvaire psychologique de Merrick, Elephant Man (qui s’inspire de faits réels) provoque plutot les larmes avec ce final à la fois heureux et tragique. Malgré sa difformité, Merrick est gavé d’humanité jusqu’à la gueule, un être exquis broyé par une société effrayée par la différence. Les dernières images exhalent une sorte de déchirement discret : Merrick part, doucement, apaisé, il se donne sciemment la mort. Nous assistons à son départ, la gorge serrée.

Larmichomètre : 7/10.

15) Wall Street, de Oliver Stone (1987)

Pitch : prêt à tout pour réussir, le jeune courtier new yorkais Bud Fox (Charlie Sheen) approche le redoutable trader Gordon Gekko, l’un des plus influents à Wall Street. Mais l’asccension fulgurante de Bud finira par se payer au prix fort.

LA scène : Bud Fox a merdé : après avoir orchestré lui même la reprise de la petite compagnie aérienne de son père (joué par Martin Sheen, père de Charlie) par Gordon Gekko, il réalise que ce dernier a décidé finalement de s’en débarrasser. Tout le personnel va se retrouver au chômage. Bud apprends alors que son père vient de faire un infarctus. A son chevet, il pleure et pour la première fois, lui dit « je t’aime ».

Pourquoi on pleure ? Lorsqu’on a soi-même jamais réussi à dire « je t’aime » à son père, cette scène vous laisse sur le carreau. Puissance émotionnelle renforcée par la relation filiale réelle entre les deux acteurs, plus encore lorsqu’on sait que Charlie Sheen a vécu un moment identique après l’infarctus de son père sur le tournage d’Apocalypse Now.

Larmichomètre : 7/10

16) Wall-E, de Andrew Stanton (2008)

Pitch : dans un futur lointain, sur une Terre abandonnée par l’Homme et croulant sous les déchets, le petit robot trieur Wall-E fait une rencontre aux conséquences vertigineuses.

LA scène : difficile d’en sélectionner une tant ce chef-d’oeuvre regorge d’émotion et de poésie. Wall-E a beau n’être qu’un héros de synthèse, les génies de Pixar parviennent à le rendre plus expressif et touchant que 99% des acteurs français (attaque gratuite et qui fait du bien, je concède). Allez une scène tout de même : le générique final, décrivant la renaissance de la civilisation après le retour des hommes sur Terre.

Pourquoi on pleure ? Parce que ce générique est charmant, désarmant d’optimisme candide, et bercé par le très émouvant titre Down to earth de Peter Gabriel (co-signé avec le très efficace Thomas Newman).

Larmichomètre : 8/10.

17) Alice n’est plus ici, de Martin Scorsese (1974)

Pitch : à la mort de son mari, la femme au foyer Alice Hyatt décide de vivre son rêve de chanteuse et part pour la Californie avec son fils. Mais la route est longue et Alice échoue en Arizona comme serveuse dans un diner. Elle rencontre alors David, un fermier local.

LA scène : malgré un début d’idylle prometteur, Alice et David se sont engueulé (il a taloché le fils d’Alice, qui se comportait en petit monstre pourri gâté). A priori tout est fini entre eux. Mais David revient voir Alice en plein service. Ils s’engueulent à nouveau, devant les clients ébahis. Leur échange est violent, une véritable joute psychologique où chacun s’envoie au visage des conceptions de la vie manifestement irréconciliables. Mais David a suffisamment de cœur pour faire comprendre à Alice qu’il veut faire sa vie avec elle. Elle cède peu à peu et ils finissent par s’embrasser, sous les applaudissements d’une salle toute émue (et nous avec).

Pourquoi on pleure ? J’adore les histoires d’amour qui finissent bien. Alice n’est plus ici est la seule comédie romantique dans la carrière de Martin Scorsese mais bon sang quelle réussite !

Larmichomètre : 7/10

18) Dead Zone de David Cronenberg (1984)

Pitch : après un grave accident de la route, Johnny Smith est plongé dans le coma pendant cinq ans. A son réveil, il découvre qu’il a perdu la femme qu’il aimait… et gagné le pouvoir de lire l’avenir.

LA scène : chez lui, John Smith fait la classe au jeune Chris. La porte sonne : c’est Sarah (Brooke Adams), son ex-fiancée. Elle ignorait qu’il habitait là depuis l’accident. Elle a refait sa vie et s’est mariée avec un autre. D’ailleurs son mari est avec elle, ils distribuent tous les deux des tracts en faveur du sénateur Stillson en campagne. Walken ne montre rien mais il est dévasté. Elle repart, il lui dit au revoir tout sourire. En refermant la porte, Johnny s’effondre dans les bras du gosse.

Pourquoi on pleure : on a le cœur brisé avec ce pauvre Johnny, sans doute le rôle le plus mélodramatique et émouvant de toute la carrière de Christopher Walken.

Larmichomètre : 6/10

19) Rasta Rocket, de Jon Turtletaub (1993)

Pitch : l’histoire hallucinante (et pourtant réelle) de la première équipe jamaïcaine de bobsleigh à concourir aux J.O d’hiver de Calgary, en 1988, emmenée par l’entraîneur en disgrâce Irving Blitzer.

LA scène : après une bordée de galères et d’épreuves (dont le racisme latent ou patent de la communauté olympique), l’équipe jamaïcaine parvient à se rapprocher sérieusement des chances de décrocher une médaille. Mais au troisième jour de la compétition, en pleine course, leur bob vétuste perd une lame et part dans le décor. A terre et blessés, les quatre hommes se relèvent, portent leur véhicule sur leurs épaules et terminent en marchant les derniers mètres vers la ligne d’arrivée. Toute chance de médaille s’est envolée, mais leur courage et leur détermination à finir la tête haute leur vaut l’adhésion progressive de la foule.

Pourquoi on pleure : auteur de moult bouses cosmiques (L’Amour à tout prix, Phénomène, Instinct…), Jon Turtletaub n’a réalisé qu’un seul bon film dans sa vie : Rasta Rocket (titre français un peu débile, mais allez donc essayer de traduire le titre original Cool runnings). Un conte jubilatoire, étrangement sous estimé, où l’on s’attache immédiatement au sort de ces losers au cœur d’or, qu’il s’agisse des 4 jamaïcains ou de leur coach en quête de rédemption (John Candy, simplement génial). Leur accident final et la beauté de leur entêtement à poursuivre à pied leur parcours ne peut laisser insensible. Rasta Rocket nous laisse l’œil rougi et un sourire niais au visage, touchés par cette fable hilarante et émouvante à plusieurs degrés de lecture, valant bien mieux que sa réputation de comédie pop-corn.

Larmichomètre : 7/10

20) Anvil, de Sacha Gervasi (2009)

Pitch : documentaire suivant le chemin de croix des deux fondateurs d’Anvil, décidés à faire renaître de ses cendres ce groupe de metal à la gloire éphémère au milieu des années 80. La route vers l’enregistrement d’un nouvel album sera semée d’embûches pour les ex « demi dieux du metal canadien ».

LA scène :très difficile d’en isoler une dans un film qui vous prend aussi souvent aux tripes tant le tragi-comique de ses papy metalleux les rend poignants. A la volée : après l’avoir copieusement engueulé pour son laisser aller, le guitariste Steve « Lips » Kudlow demande pardon à son pote d’enfance et batteur d’Anvil, Robb Reiner ; une confidence intime particulièrement douloureuse et bouleversante de Steve à la caméra ; et le même Steve, plus heureux qu’un gosse à Noel, en apprenant qu’enfin, Anvil va enregistrer un nouvel album.

Pourquoi on pleure : quelque part entre Spinal Tap, The Wrestler et un zeste de télé-réalité, ce documentaire aux frontières du chef-d’œuvre vous emporte dans ses rires comme ses larmes, sans la moindre résistance possible. A moins d’un silex à la place du cœur, impossible de ne pas s’attacher à ces deux quinquas vulnérables, soudés par une éternelle amitié. Un plan final du générique de fin, révélant une info cachée jusqu’ici sur le réalisateur lui-même, achève de nous émouvoir quant à la beauté et la bonté de ce film. Même ce vieux metal-hater de Dr No a été touché par Anvil, c’est dire. Metal rules !

Larmichomètre : 8/10

21) Panic sur Florida Beach de Joe Dante (1993)

Pitch :en pleine crise des missiles de Cuba, la petite ville de Key West, en Floride, est en ébullition. Non seulement à cause des événements, mais aussi parce que le producteur Lawrence Woolsey vient présenter en exclusivité son nouveau bébé au cinéma local : le film d’épouvante Mant. Pour le jeune Gene et son cadet, élevés par leur mère sur une base militaire (papa est parti patrouiller au large de Cuba), la projection de Mant restera pour très longtemps gravée dans leur mémoire…

LA scène : plus que pour tout autre des titres de ce top 25, isoler une scène tire-jus relève de la mission impossible. On pourrait noter celle où le jeune Gene observe en cachette sa maman pleurer dans le salon, rongée par l’absence permanente de son militaire de mari. Ou alors les moments extrêmement attendrissants réunissant Woolsey et son épouse/actrice Ruth (jouée par la géniale Cathy Moriarty), grande sarcastique mais à l’évidence amoureuse de son homme comme au premier jour. Mais gardons plutôt en mémoire la fin du film, heureuse, gonflée d’optimisme, d’humour et de foi dans la magie du cinéma. Je sais bien, c’est très très candide ce que j’écris là.

Pourquoi on pleure ?À chaudes larmes, sans doute pas. Mais l’on ne peut que vivre la gorge nouée l’issue d’un film qui a su capturer avec tant de générosité la puissance de l’imaginaire, via un personnage aussi attachant que cet artisan du bonheur en salles nommé Lawrence Woolsey (John Goodman forever). Un mogul itinérant ouvertement calqué sur le bien réel William Castle, réal’-producteur de petits classiques de l’horreur dans les années 50/60. L’humilité magnifique de Matinee (titre en V.O, en référence aux séances-double programmes de l’après midi très populaires aux USA dans les sixties), film assurément le plus personnel de Joe Dante, son chef-d’œuvre disons-le, transpire un amour du cinéma proprement bouleversant tout au long de ses 100 minutes. A condition d’être soi-même un tout petit peu amoureux du 7e art bien sûr.

Larmichomètre : 6/10

22) Crocodile dundee, de Peter Faiman (1986)

Pitch : Sue Charlton, une prestigieuse journaliste new-yorkaise en reportage en Australie, flashe sur un guide local : Mick Dundee, chasseur de crocodiles organisant des safaris en plein outback. Bientôt séduite par l’humanité du rustre après l’avoir interviewé, elle lui propose de la suivre à New York pour un autre sujet à sensation. Sur place, le fiancé de Sue l’attend avec impatience…

LA scène :classique, vue mille fois au cinéma, mais elle fonctionne. Sur un quai de métro bondé, Sue rejoint in extremis Mick « Crocodile » Dundee qui s’apprêtait à repartir en Australie, le cœur brisé. Sue a changé d’avis, elle ne veut plus épouser son fiancé, mais elle ne peut rejoindre Mick sur la plateforme : trop de monde. Après que Sue ait finalement crié sa flamme à Dundee par trois quidams interposés relayant le message sur le quai, Mick se fait porter par une foule surexcitée pour rejoindre sa bien aimée. Etreinte, baiser, applaudissements, arrêt sur image. Fin.

Pourquoi on pleure ?Un peu le même principe qu’Alice n’est plus ici. Une love story qu’on croyait perdue rebondit in extremis devant une foule conquise applaudissant à tout rompre. La midinette en moi craque, c’est trop mimi. Scénaristiquement, cette issue n’a aucun sens mais peu importe. Me want fairy tales.

Larmichomètre : 6/10

23) Le Géant de fer, de Brad Bird (1999)

Pitch : Rockwell, une petite bourgade du Maine en 1957. Le jeune Hogarth, gamin solitaire en manque d’amis et passionné de SF, découvre dans la forêt voisine un robot géant tombé du ciel. Il va devenir son ami. Mais lorsqu’il découvre l’existence de cet alien potentiellement très dangereux, le gouvernement n’a qu’un but : le détruire.

LA scène : le final. Un missile nucléaire déclenché par la folie de hommes menace de retomber sur terre. Après un dernier adieu à Hogarth, le Géant de fer décolle pour arrêter l’engin dans l’espace. « You are who you choose to be… »…. « Supermaaaan… »

Pourquoi on pleure : Futur réalisateur des Indestructibles, Brad Bird livre avec Le Géant de fer un des chefs-d’œuvre (assez peu connu hélas) du cinéma d’animation. Un film pour tous, drôle et triste, simple et riche, émouvant et intelligent. Infiniment plus humain que les hystériques du Pentagone ivres de peur, le robot géant a bien une âme. Il est l’une des créatures de métal les plus nobles et bouleversantes jamais vue sur un écran. Son sacrifice, la musique, ses adieux à Hogarth, ses grands yeux innocents… ouch c’en est trop ! Le paquet de kleenex y passe à nouveau…

Larmichomètre : 9/10

24) Dans ses yeux, de Juan Jose Campanella (2009)

Pitch : en 1999, Benjamin Esposito, un fonctionnaire de justice de Buenos Aires en retraite, se repenche sur une affaire de meurtre jamais élucidée qui n’a cessé de le hanter depuis plus de 20 ans. Il reprend contact pour l’occasion avec son ancienne responsable Irene Menendez-Hastings, perdue de vue depuis cette époque.

LA scène : dans les années 70, l’enquête de Benjamin l’a mené trop près des hommes de main de la dictature militaire en place. Il doit quitter Buenos Aires pour sa sécurité. Alors que son train s’apprête à partir, c’est l’heure des adieux avec Irene, qu’il aime secrètement.

Pourquoi on pleure ? Dans la vie ou en fiction, il n’y a sans doute pas plus téléphoné que des adieux sur un quai de gare. Je vous mets pourtant au défi de ne pas sangloter comme une pucelle devant celle que nous offre Dans ses yeux. Interprétation magique et osmose évidente entre les excellents Ricardo Darin et Soledad Villamil.

Larmichomètre : 9/10

25) Une époque formidable, de Gérard Jugnot (1991)

Pitch : cadre dans une boîte de vente de matelas, Michel Berthier est victime d’une compression de personnel mais persiste à ne rien dire à son épouse Juliette, employée d’aéroport. Lorsque celle-ci découvre les mensonges de son mari, elle le met à la porte. Michel découvre la vie de SDF.

LA scène : une fois encore, un final. Après avoir traversé l’enfer et s’être trouvé une famille de fortune dans la rue avec la bande du Toubib, François décide qu’il est temps de retenter sa chance avec Juliette. Vêtu d’une pauvre veste cache misère, une valise miteuse de VRP à la main, il feint de la croiser par hasard à l’aéroport. Alors qu’il tente une fois encore d’embobiner son ex- pour éviter l’humiliation, un passant le bouscule, la valise s’ouvre, son contenant (une simple pomme) dévale les escaliers. Interminables secondes. François ne sait plus où se mettre, Juliette fond en larmes, confie à François à quel point il lui manque, qu’elle lui pardonne tout et veut toujours de lui. Sous l’œil bienveillant de Toubib et Crayon, François se voit enfin donner une seconde chance.

Pourquoi on pleure ?Très jolie fin pour ce qui reste à ce jour le meilleur film de Gérard Jugnot. Abril et Jugnot sont extrêmement justes, on est simplement heureux pour Berthier qu’enfin il s’en sorte. La balade mélancolique de Francis Cabrel clôturant le film continue de nous garder prisonnier de la zone larmichette. Et ouais, fallait quand même bien un film français dans ce top, pour l’honneur !

Larmichomètre : 7/10

 

Et sachez pour la forme que les films suivants ont bien failli se retrouver dans ce top ultra subjectif :

  • Kramer contre kramer, de Robert Benton
  • La Liste de Schindler, de Steven Spielberg
  • Defendor, de Peter Stebbings
  • The Constant Gardener, de Fernando Meirelles
  • Ed Wood, de Tim Burton
  • Lost in translation, de Sofia Coppola
  • Quatre mariages et un enterrement, de Mike Newell
  • Eternal sunshine of the spotless mind, de Michel Gondry

 

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