
Top 5 des jeux vidéo qui foutent la pétoche selon Kasilla
Halloween, c’est aussi la période où l’on prend plaisir à se plonger dans des jeux vidéo à l’ambiance vraiment flippante. Manette ou souris en main, seul, dans la pénombre à peine éclairée par la faible luminosité de l’écran, on joue à se faire peur en se glissant dans la peau de personnages qui se retrouvent dans des situations véritablement horribles. Alors suivez-moi dans mes souvenirs des 5 jeux qui m’ont le plus foutu la pétoche…
Phantasmagoria
1995 – PC – Sierra – Aventure ‘point’n click’/film interactif
Un mignon petit couple – Adrienne et Donald Delanay – s’achète un manoir digne des pires films d’angoisse. Rapidement, ils en apprennent un peu plus… Entre autre, que l’ancien proprio était un excentrique qui s’est avéré être un serial killer. Et alors qu’Adrienne décide de faire sa petite enquête en fouillant partout, son mari Don devient de plus en plus agressif et semble ne plus être lui-même…
Avouez, ça ressemble beaucoup au synopsis d’un film d’horreur à la The Conjuring non ? En fait, Phantasmagoria avait tous les ingrédients d’un bon point and click tout en explorant les prémices du film interactif, comme l’emploi de vrais acteurs (incrustés dans des décors virtuels) ou d’une bande-son capable de vous faire doucement plonger dans l’angoisse. Pour ma part, ce jeu m’avait collé mal au bide avec ses scènes plutôt hardcore (meurtres gore, viol…), mais j’avoue que c’est aussi ça qui m’avait botté…. qui a dit « tarée » ?!
The Path
mars 2009 – PC – Tale of Tales (indé) – Aventure
Vous trouvez l’histoire du Petit Chaperon Rouge trop édulcorée ? Vous aimez quand on détourne les contes de fée comme dans Hard Candy (avec une Ellen Page toute jeunette et faussement ingénue) ? Vous devriez être intéressé par The Path. Vous y incarnez tour à tour 6 soeurs qui doivent traverser la forêt pour se rendre chez leur grand-mère malade… le grand classique. Sauf que le but n’est pas réellement de tracer chez mamy mais plutôt d’affronter son ‘loup’ personnel, transgresser l’interdit. Pour ces enfants, parcourir ces bois sombres va passer d’une banale promenade de santé à une épreuve où une mort horrible les attend à chaque faux pas.
Ce qui m’avait particulièrement plu dans The Path – en dehors du côté jeu indé qui se mouille – c’était cette ambiance gothique malsaine. Détourner un conte pour enfant tout en gardant sa recommandation de fin : les filles, faites gaffe au grand méchant loup, il peut prendre de multiples apparences…
Alan Wake
mai 2010 sur Xbox 360 (2012 sur PC) – Remedy – Action-Aventure
Un auteur de roman (donc pas spécialement entraîné) qui se balade dans une forêt obscure de nuit, seul avec une torche et un flingue ridicule et se fait attaquer par des êtres possédés… si ça c’est pas l’angoisse ! Dans ce jeu dont l’ambiance rappelle furieusement les romans de Stephen King, vous jouez le fameux Alan qui a perdu sa jolie fiancée (« Elle était là et POUF ! La seconde suivante elle n’y était plus ! »). Là je résume sciemment pour ne pas vous spoiler, mais vous comprendrez que le scénario ne se résume pas qu’à cela.
Le gameplay d’Alan Wake est simple : il fait presque tout le temps nuit, vous êtes dans une forêt dense, des créatures horribles vous coursent et votre salut réside dans toutes sources de lumière, principalement réduites à une pauvre lampe de poche dont les batteries cèdent un peu trop vite. Vous n’avez jamais fait ce rêve étrange où vous êtes seul dans une pénombre presque insondable entouré de bruits inquiétants ? Et bien moi oui et Alan Wake m’a rappelé cette angoisse… depuis j’achète mes piles LR6 par cartons entiers.
La série des Dead Space
2008 à 2013 – PC, PS3, X360 – Electronic Arts – Action/Survival-Horror
« Dans l’espace, personne ne vous entend crier »… le célèbre slogan d’ Alien résume très bien la série des Dead Space. Premier opus sorti en octobre 2008 (sur PC/PS3/Xbox360) et première claque : un jeu à la Event Horizon, un de mes films d’Horreur-SF préféré ! Le postulat de départ est à la fois simple et compliqué : vous incarnez Isaac, ingénieur sur un vaisseau – l’USG Ishimura – censé récupérer un artefact découvert sur une lointaine planète… surtout que le bazar est ‘maudit’, rend les gens fous et a libéré des aliens pas très amicaux.
Vous prenez le froid et le vide de l’espace, le côté claustrophobique d’un vaisseau, la peur d’une race inconnue et belliqueuse, un objet ‘magique’ aux effets dévastateurs… bref, dans Dead Space tous les ingrédients de l’horreur spatiale nous sont servis par charter. Une ambiance glauque et oppressante qui se dilue un peu au fur et à mesure des 3 épisodes, mais qui reste pour moi l’un des fleurons du jeu d’angoisse. Mon conseil, malgré sa qualité relative, n’hésitez pas à visionner Dead Space Downfall, un film d’animation prequel au jeu et qui vous donnera une bonne idée de ce qui suit niveau horreur…
Limbo
juillet 2011 – PSN/XBLA (puis PC, PS Vita et iTunes) – Playdead (indé) – Plateforme-Réflexion
Limbo est un jeu malsain. On y incarne un enfant – genre 6-7 ans – qui se retrouve seul (on ne sait pas pourquoi, zéro scénario ou même explication !) dans un décor hostile tout en noir et blanc. Et le p’tit gars est tout fragile, il croise des araignées gigantesques, scies circulaires et même d’autres enfants qui en veulent à sa vie… du coup on flippe sans arrêt pour ce pauvre petit bonhomme, dont nous avons la vie entre les mains…
Mais ce qui m’a le plus dérangée dans le jeu, c’est cette impression de sadisme latent des développeurs : le petit gars se tue dès qu’il tombe d’un peu trop haut, se noie quand il tombe à l’eau…. et pourtant le jeu le pousse à prendre toujours plus de risques et ça fini mal, très mal. Le côté glauque est renforcé par des décors en clair-obscur et une absence totale de musique de fond, tout juste ponctuée par des bruitages à vous glacer le sang. Bref, Limbo c’est horrible, terrifiant, ça donne parfois la nausée… mais difficile d’en décoller avant de l’avoir fini.
Sinon, parmi les jeux qui m’ont fait sursauter ou fait cauchemarder, je pense pêle-mêle à Alone in the Dark, Forbidden Siren, Calling, Fragile Dream, Silent Hill, Resident Evil, AMY, F.3.A.R, Alice Madness Returns…
Je suis totalement d’accord sur ton avis concernant Limbo : Le sadisme des développeurs est assez ahurissant. cf la scène où il vous se servir de cadavres pour passer les obstacles… glups
Je ne dirais pas qu’Alan Wake fait peur, mais oui l’ambiance est vraiment géniale, un peu pareil pour Limbo.
Le jeu qui m’a fait le plus flipper c’est Project Zero. Le genre de jeu où tu te fais violence pour le relancer, et tu prends constamment sur toi pour ne pas éteindre la console. Au final ma volonté n’a pas été assez forte et je n’ai jamais réussi à le finir.