TOP 5 des plus gros pervers dans le manga

Aujourd’hui, un menu (un peu racoleur, je vous l’accorde) qui se mange chaud et bien épicé : des petites culottes, des jupes d’écolière, des tenues de Maid (soubrette), un soupçon de perversion, un goutte de fétichisme et plein de termes japonais comme Ecchi, Hentaï ou encore Fan Service. Petit cours (ou rappel) de vocabulaire : Ecchi et Hentaï désignent des œuvres à caractère plus ou moins sexuel, sachant que les premiers sont plus soft que les seconds. Quand au Fan Service, c’est un procédé consistant à alimenter la passion et les fantasmes de fans généralement par le biais de situations érotiques. Alors, c’est qui le plus pervers ?

 
5e – Ryô Saeba (aka Nicky Larson) dans City Hunter de Tsukasa Hôjô

Bien qu’il soit une gâchette hors-pair et le meilleur dans son domaine, Ryô Saeba possède une énorme faiblesse : la gent féminine. Sous ses airs de gentleman et de protecteur de la veuve et de l’orphelin se cache un prédateur prêt à bondir sur sa proie, la bave aux lèvres. Il est le Dr Jekyll et Mr Hyde de la perversion, passant du professionnel expérimenté, ultra-classe et sérieux à l’ado grimaçant, en pleine poussée d’hormones. Son insatiable désir pour les femmes est en fait un leitmotiv, presque un mojo, car comme le dit le (piètre) générique français de l’adaptation animée : «Surtout si la fille est mignonne, Nicky Larson ne craint personne…»
Taux de Fan Service du titre : 25%
Taux de perversion du personnage : 60%

 
4e – Kame Sennin (aka Tortue Géniale) dans Dragon Ball de Akira Toriyama

Il est peut-être le plus célèbre et aussi le plus attendrissant pervers de la BD nippone. Lunettes de soleil vissées sur le nez et carapace en sac à dos, le maître de Goku et Krilin, Tortue Géniale (tel est son nom sous nos latitudes), est un obsédé fini. Passant ses journées à reluquer des jeunes filles à la TV ou sur des magazines de charme, il ne manque pas une seule occasion de se rincer l’œil. Ses fameux et désormais cultes saignements de nez dus à une trop forte excitation (gimmick très répandu dans le manga) ont marqué toute une génération. La plus remarquable et hilarante utilisation de ce gimmick  ? Quand, dans les premières heures de la série, en voyant les seins de Bulma (d’après un stratagème de Krilin) pendant un combat, il asperge de son sang l’homme invisible permettant ainsi à Yamcha de voir son adversaire et de le battre. Le voyeurisme au service des arts-martiaux.
Taux de Fan Service du titre : 15%
Taux de perversion du personnage : 70%

 
3e – Eikichi Onizuka dans GTO de Tôru Fujisawa

Dans ce manga emblématique des années 90, Eikichi Onizuka est un jeune enseignant de 22 ans au passé douteux qui va dynamiter l’apprentissage traditionnel par des pratiques atypiques. Sa vocation n’a rien de vraiment pédagogique puisqu’étant puceau, il veut juste tirer parti de la situation pour sortir avec des étudiantes. Ici, on aborde donc l’attitude du professeur face à ses élèves mais de manière humoristique et décalé. Le personnage est une petite frappe ne résistant pas à l’opportunité de côtoyer autant de jeunes femmes. Même s’il montre au cours du manga un visage différent et prouve qu’il vaut mieux en tant que personne.
Taux de Fan Service du titre : 40%
Taux de perversion du personnage : 80%

 
2e – Yoshitaka Nakabayashi dans He Is My Master de Asu Tsubaki & Mattsû

Yoshitaka Nakabayashi est un jeune ado qui a hérité d’une fortune suite à la mort de ses parents et qui vit seul dans un gigantesque manoir. Izumi et Mitsuki, deux sœurs, vont se retrouver obligées de travailler pour lui afin de rembourser toute la casse occasionnée par leur crocodile de compagnie. Ce qu’elles ne savent pas mais qu’elle vont découvrir très vite, c’est que Yoshitaka est l’ado pervers-type et qu’il va profiter et abuser de son statut de maître de maison et de pseudo-employeur. Même si ce pitch semble sordide et glauque, je vous confirme que nous sommes en présence d’une comédie, totalement délirante, se déroulant sur 5 volumes. Le ton reste léger et le Fan Service va rarement plus loin qu’un bout de culotte (panties shot) ou un décolleté plongeant. Pourtant, Yoshitaka n’est jamais à cours d’imagination pour ce qui est de satisfaire sa libido. Il n’hésite pas à demander aux filles d’enfiler des costumes (tenues de maids toujours plus courtes) qu’il confectionne spécialement pour elles. Le titre oscille entre Ecchi, comédie absurde, et fantasme d’adolescent libidineux.
Taux de Fan Service du titre : 50%
Taux de perversion du personnage : 80%

 
1er – Dark Shneider (aka D.S.) dans  Bastard! de Kazushi Hagiwara

And the winner is… Dark Shneider ! Libidineux, séducteur, vicieux, malsain, hardcore,  il est sans conteste le pervers absolu. Dans Bastard !, titre de dark fantasy quasi trentenaire, il est le seul espoir du royaume et n’hésite pas à abuser de ce statut pour assouvir ses pulsions. À la limite du Hentaï, certaines scènes vont loin dans la représentation graphique même si les parties intimes des protagonistes sont floutées. L’auteur pousse le vice aussi loin que possible, quitte à flirter avec une vulgarité assez crasse comme lors du combat face à Porno Diane, D.S est contraint de la faire jouir pour la vaincre. À trop vouloir forcer le trait, les derniers volumes parus tombent dans le grotesque le plus total et D.S. devient un bouffon, uniquement contrôlé par son organe reproducteur. Perversions sexuelles, sadisme et violence forment un tout et même si le titre est à jamais perdu dans limbes du «what the fuck ?», D.S. reste bien la définition même de la perversion.
Taux de Fan Service du titre : 90%
Taux de perversion du personnage : 100%