
Un samedi dans le Hall H (6/7) : 20th Century Fox montre les griffes
1h30 de panel était prévue seulement, avec deux annonces de films: Dawn Of The Planet of The Apes et The Wolverine. Si l’on considère que The Wolverine était dans les salles le vendredi suivant, le secret de Polichinelle était sans doute la présentation du prochain film X-Men. On va voir que Fox a conservé la surprise à cause du raout qu’allait causer le happening dans ce cadre-là.
Mais reprenons depuis le début : Geoff Boucher de Entertainment Weekly fait venir Matt Reeves sur scène, accompagné de ses deux acteurs: Keri Russell (Felicity, Mission: Impossible 3) et Jason Clarke (Public Enemies) pour promouvoir Dawn of The Planet of The Apes. Reeves a commenté sur son obsession avec la franchise Planète des Singes, ayant fait un masque simien quand il était plus petit. Il évoque également que le film s’ouvre 8 ans après les évènements de la fin de Rise of The Planet of The Apes, et serviront à amener le film original Planet of The Apes (NDR : ou pas, si trilogie il y a). Petit problème : il dit que, vu que le tournage a commencé au Canada mi-avril et que le rendu des singes par Weta prend 10 à 12 semaines, il ne peut y avoir beaucoup d’images de singe. Pourtant, la minute de teaser qui suit impressionne : convertie en 3D, avec une tension palpable, un environnement forestier, et cette dernière image qui en dit long. Caesar, le regard profond, pénétrant (toujours « incarné » par Andy Serkis), en maquillage de guerre, fixe l’objectif. Le champ s’élargit et révèle une armée de singes prête à passer à l’action. A la fois minimal, évocateur et d’une efficacité redoutable.
Je passe rapidement sur la présentation de The Wolverine, le film étant maintenant en salles. Cela a servi de tremplin pour la présentation des premières images de X-Men : Days of Future Past. Et sans doute LE happening de la journée : la réunion des deux incarnations des mutants de X-Men, qui se retrouvent dans le film, aux côtés de Bishop (Omar Sy) et Quicksilver (Evan Peters). Le teaser montré est une vision aussi confiante d’un exercice de funambule que ce qu’on peut attendre de Bryan Singer : quelques plans rapides de Kitty Pryde, Storm, et surtout le retour d’un Patrick Stewart toujours aussi charismatique, qui semble utiliser Wolverine comme cobaye de son voyage dans le temps, voire comme un fil d’Ariane. Le marketing autour du film semble se concentrer sur Bolivar Trask, antagoniste incarné par Peter Dinklage, et ses Sentinelles. Mais le teaser se concentrait sur Professor X, Magneto et Wolverine, unis côte à côte pour arrêter une « guerre ». Il suggère que les X-Men des années 1970 suivent des parcours très sombres et torturés psychologiquement, et préserve un certain mystère. En effet, on a du mal à réaliser comment Singer va pouvoir exécuter tant d’ambition narrative et donner à chacun sa chance de briller, mais la mise en bouche est aussi appétissante qu’un X2. Et ça, c’est une bonne nouvelle.