
Une nouvelle édition pour Akira !
Nombreux étaient ceux qui l’attendaient mais leur patience va enfin être récompensée ! L’éditeur Glénat vient d’annoncer la réédition du manga cultissime de Katsuhiro Ôtomo, Akira, pour janvier 2016. Cette nouvelle mouture conçue par le mangaka himself, dans le cadre de sa réédition au Japon, sera proposée dans le sens de lecture japonais, avec une toute nouvelle traduction et un plus grand respect au niveau des onomatopées. Les jaquettes, quant à elles, reprendront le modèle de l’édition nippone. Pour vous procurer chacun des tomes, il vous en coûtera à chaque fois 14€95. Alors, elle n’est pas belle la vie ?!
Le sens de lecture japonais, ça me saoule…
D’ailleurs, est-ce que ça a vraiment un intérêt ?
C’est une vraie question, pas du troll…
C’est assez essentiel! En terme de dessin, une case, une planche se regardent dans un certain sens. Le dessinateur a réfléchi à une dynamique de lecture qui se retrouve tronqué dès lors où tu changes le sens de lecture. Donc oui, ça a un réel intérêt pour pouvoir apprécier une oeuvre telle qu’elle a été pensée et conçue. C’est un peu comme pour la VO dans un film ou une série. Enfin, ce n’est que mon avis…
Sait on si l’édition sera en couleur ou en noir et blanc ?
Je dirais plutôt que c’est l’équivalent de regarder un film à l’envers. Sinon je suis tout à fait d’accord avec toi Mathieu. On oublie, trop mais alors trop souvent, qu’un bon dessinateur n’est pas un bon illustrateur mais une personne qui sait construire une histoire sur une page. C’est une personne qui connaît la grammaire inhérente à son art et sait les utiliser quand il produit des pages. C’est pas des beaux dessins alignés les uns derrières les autres.
En ce sens le respect du sens original de lecture est capital
Sait on si l’édition sera en couleur ou en noir et blanc ?
Cette nouvelle édition sera en noir & blanc!
Enfin !!!
Et hop, sur ma liste d’anniversaire !
Cool pour le noir et blanc merci pour l’info.
Le sens de lecture japonais n’a que peu d’intérêt en soi.
Il est très facile de mettre un manga dans le sens de lecture occidental en inversant simplement les dessins – pas juste en les changeant de place mais en inversant les négatifs.
Depuis les années 90 les mangas sont devenus courants et la plupart des lecteurs de ce type d’oeuvres ont l’habitude du sens de lecture Japonais. Ce n’était pas le cas lors de la première édition d’Akira.
Le problème de la première édition d’Akira en France est justement d’avoir mal fait ce travail d’adaptation en inversant mal certains dessins dans une même page. Ça rendait par moment le récit incompréhensible. L’autre problème étant la colorisation du manga, le recadrage ou le grossissement de certains dessins et les onomatopées.
Il est dommage d’avoir dû attendre autant de temps pour avoir enfin une édition qui respecte le matériau original.