Vampire Academy : baston, romance, vampire et école privée

Vampire Academy : baston, romance, vampire et école privée

Note de l'auteur

Ouvrage adapté en film en 2014, la série Vampire Academy est maintenant en poche chez Castlemore. C’est donc le moment de découvrir ce premier tome d’une série de six volumes, vendus à plus de 8 millions d’exemplaires dans 35 pays.

1507-1L’histoire : Rose est une dhampir. Ado à la force développée, elle est attachée à sa meilleure amie, Lissa, une princesse Moroï, qui a besoin de boire du sang pour vivre. Après avoir tenté d’échapper à leur internat, l’institut Saint-Vladimir. Malheureusement, elles ont été rattrapées, et obligées de retourner dans cette école, où la vie de Lissa est en danger. Alors, entre les cours, les histoires de garçons et les dynamiques de pouvoir internes à l’école, il va lui falloir beaucoup de courage et d’intelligence pour survivre à cette année de cours.

Mon avis : C’est simple, c’est léger, c’est très ado, bref c’est très sympa, parfait pour une lecture estivale. En gros, si on devait résumer ma critique, voilà les quelques adjectifs à utiliser. En effet, Vampire Academy, ou en tout cas son premier tome, est un roman pop, à mi-chemin entre bit-lit et romance d’ado. L’un des intérêts est sans doute qu’il se passe en vase clos, dans un lycée privé, et donc mélange humeurs adolescentes, monde professoral, et mystères mystérieux. Un trio gagnant pour un roman d’été.

En effet, nous suivons deux personnages : la tête brulée/garde du corps/sexy Rose et la plus tranquille, calme et réfléchie Lissa. Donc, à la base, un duo classique, sauf que là, c’est le vampire la sage fille, et l’humaine ou presque la tête brûlée. Et entre slut-shaming, baston de pouvoir et protéger Lissa, Rose aura fort à faire.

315670Ce qui est très bien avec cet ouvrage, ce n’est pas tant qu’il est crédible, mais qu’il est léger sans être pour autant futile. Il se dévore facilement, et si on est encore un peu déçu de l’aspect très hétérocentré de la partie romance, on se dit que tant pis, les personnages sont suffisamment nombreux et complexes. Si si, même la peste là, là-bas. Le principal programme réside sans doute dans la multiplicité des personnages et des mots employés, inconnus au début de la lecture. Il faudra passer quelques pages pour être totalement dans le bain.

Si vous aimez : La série Heartless, dont le premier épisode a été diffusé vendredi soir sur France 4.

Autour du livre : Au contraire des livres, le film a été un four (même si notre Dr No lui donna 3 planètes)

Extrait : « – Hé ! Mason ! Essuie ton filet de bave ! Si tu veux m’imaginer toute nue, fais-le durant ton temps libre.
Quelques ricanements troublèrent le silence ébahi avant que Mason Ashfor s’arrache à sa stupeur pour m’offrir un sourire narquois. Avec sa tignasse poil de carotte et son visage couvert de tâches de rousseur, il était mignon sans être irrésistible. C’était aussi l’un des garçons les plus drôles que je connaissais, et un ami, avant mon départ.
– Je suis sur mon temps libre, Hathaway. C’est moi qui dirige l’entraînement aujourd’hui.
– Ah oui ? ripostai-je. Alors, ce doit être le moment idéal pour m’imaginer toute nue.
– C’est toujours le moment idéal pour t’imaginer toute nue, lança quelqu’un pour m’aider à détendre l’atmosphère.
Eddie Castile, un autre de mes amis.
Dimitri secoua la tête et s’éloigna en marmonnant quelques mots en russe, qui me semblèrent peu flatteurs. Je m’en moquais éperdument : j’étais redevenue une novice. Les dhampirs, biens moins obsédés que les Moroï par leur arbre généalogique et la politique, formaient une assez joyeuse bande. »
(Traduction par Karen Degrave)

Sortie : le 20 avril 2016, éditions Castlemore, 480 pages, 6,90 euros.

 

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