7 réflexions sur X-Men : First Class

7 réflexions sur X-Men : First Class

Sept petites pensées à partager avec vous sur X-Men : le commencement (X-Men : first class, en V.O), de Matthew Vaughn. En parlant de classe, ce trailer en dégage une vertigineuse, il faut le répéter avant une éventuelle déception. Je n’ose croire que l’auteur de Kick Ass parvienne à nous livrer l’antithèse absolue de ce qu’était cette bouse infâme. Mais à la vue de ces images bien excitantes, laissons nous espérer film visuellement beau, prenant, bien joué, intelligent et qui défouraille dans les règles. Rêvons un peu en attendant la sortie en salles, programmée au 1er juin chez nous (et le 3 juin aux USA). Bientôt !

C’est très simple, à peu près tout dans ce dernier trailer en date, dévoilé récemment par la Fox, laisse espérer que ce First Class peut laver les tâches malodorantes laissées par les irregardables X-Men 3 et X-Men origins : Wolverine.

1) La musique

Réentendra-t-on dans le film ce superbe thème électro, ample et sombre, couvrant tout ce trailer d’un voile anxieux, présage d’avenirs qui déchantent ? Je ne tolèrerai pas d’arnaque !

2) L’interprétation

En tête du peloton de la forte impression : l’excellent James MacAvoy en Pr Xavier et surtout Michael Fassbender en Magneto. Chacun de ses regards, chacune de ses phrases sentencieuses laisse entrevoir une colère sourde et rampante qui ne demande qu’à se déchaîner contre la race humaine. Fassbender est assurément l’atout numéro un de ce casting. Et puis, n’oublions pas, bordel de bordel de contrefoutre, l’immenssissimesque king of the chéris de ces geeks Kevin Bacon, bien frit dans le rôle de la suprême pourriture Sebastian Shaw. Et une pensée pour la sexy classieuse January Jones en Emma Frost. Et encore, enfin, un second rôle détenu par notre increvable Ray Wise adoré en secrétaire d’Etat américain. Partout où il passe celui là, les rôles sont instantanément classisés… normal de l’embaucher sur ce coup-là.

3) La direction artistique

Une élégance sixties à mi chemin entre les James Bond période qui-vous-savez et Mad Men (January Jones dans la distrib’…. Un hasard ? I don’t think so !). Sur certains plans d’intérieurs, c’est tout simplement somptueux. Quand je repense à la cheap attitude déprimante de X-Men 3 et Wolverine

4) Des mutants bien soignés

Si j’ai quelques doutes sur le personnage de Havoc, les plans sur Le Hurleur/Banshee sont de toute beauté, complètement raccord avec mes souvenirs de lecture de Spécial Strange. Je vois sous mes yeux le Sean Cassidy de mon enfance, propulsé dans les airs par ses rafales soniques. Waouh ! En revanche, un poil dommage pour le coup de zapper Iceberg et Cyclope, membres fondateurs de l’équipe imaginée par Stan Lee et Kirby (d’autant plus que Cyclope est, si mes souvenirs sont bons, sinon crachez moi à la face, le frère de Havoc).

5)La mise en scène

Ouch, elle m’a l’air de déboîter sévère. Les choix de cadrage, dans tous les plans en mer liés à l’intrigue des missiles, sont presque systématiquement des « money shots », avec là encore une réussite particulière concernant les poses de Magneto en action.

6) Un canevas malin

Replacer ce 5e film de la franchise X-Men dans le contexte d’une origin story, chronologiquement raccordée à l’époque de création de la BD, promet des pistes narratives captivantes. Les scénaristes se sont visiblement fait les crocs sans retenue sur le potentiel thématique et historique de cette période des sixties appliquée au X-Men universe. En plus de la brillante idée de plonger nos mutants au cœur de la crise des missiles de Cuba, les auteurs affirment avoir voulu faire de l’affrontement entre Charles Xavier et Erik Lehnsherr/Magneto une métaphore de l’opposition entre Martin Luther King et Malcolm X. Bien vu quoi, non ? Je croise les doigts pour que cette trame-là tienne la route jusqu’au bout du métrage. Le retour de Bryan Singer aux affaires, en tant que producteur et co-auteur de l’histoire de ce nouvel X-Men, n’est sûrement pas étranger à une « re-neuronalisation » de la franchise (je viens d’inventer ce terme plutôt de bon aloi), sévèrement couillonnisée par le sinistre Rattner.

7) Des inquiétudes quand même, un peu…

Liées à un planning de production à flux hyper tendus. En janvier, les caméras de X-Men 1st class tournaient toujours suite à plusieurs re-takes intempestives à Long Beach et ça, ce n’est jamais très bon signe. Matthew Vaughn lui même se voyait attribué ces propos dans le L.A Times : « J’en suis au point où je me sens tel un boxeur dans les cordes. Je balance des coups et j’en prends tout en essayant d’éviter d’aller au tapis ». Pas très rassurant… Mais à l’arrivée, les bandes annonces du film sont jusqu’ici des quasi sans-faute donc… Wait and see, folks !

Synopsis officiel

« X-Men : Le Commencement » nous entraîne aux origines de la saga X-Men, révélant une histoire secrète autour des événements majeurs du XXe siècle. Avant que les mutants n’aient révélé leur existence au monde, et avant que Charles Xavier et Erik Lehnsherr ne deviennent le Professeur X et Magneto, ils n’étaient encore que deux jeunes hommes découvrant leurs pouvoirs pour la première fois. Avant de devenir les pires ennemis, ils étaient encore amis, travaillaient avec d’autres mutants pour empêcher la destruction du monde, l’Armageddon. Au cours de cette opération, le conflit naissant entre les deux hommes s’accentua, et la guerre éternelle entre la Confrérie de Magneto et les X-Men du Professeur X éclata…

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